Lors de sa deuxième réunion annuelle régulière, qui s’est tenue à Genève en novembre, le Conseil d’administration de Sphère a examiné le nouveau statut institutionnel et la nouvelle structure de gouvernance de l’organisation. Sur la base des analyses et du retour reçu des utilisateurs au cours de l’année passée, cette initiative aligne les dispositions organisationnelles sur le plan stratégique Sphère 2020.
Le 28 septembre 2016, l’Association Sphère a été constituée à Genève comme association à but non lucratif en vertu du droit suisse. Cette nouvelle personne juridique succède au Projet Sphère, établi en 1997 comme initiative multi-organisations à durée déterminée afin d’établir des standards minimums pour l’aide humanitaire en situation de crise.
Sphère dans sa « nouvelle » forme sera dirigée par une Assemblée générale, un Conseil exécutif et un Secrétariat avec à sa tête une directrice exécutive. Les agents fondateurs de l’association sont Martin McCann (président, RedR/UK), Sarah Kambarami (vice-présidente, ACT Alliance) et Julien Schopp (trésorier, InterAction).
Cela représente une continuation de la composition du Conseil d’administration du Projet Sphère pendant une période intérimaire jusqu’à la première réunion ordinaire de l’Assemblée générale, qui aura lieu en mai 2018.
Le Secrétariat Sphère se compose de cinq membres du personnel (dont deux à temps partiel) et de la directrice exécutive, Christine Knudsen. Ce Secrétariat a emménagé dans de nouveaux locaux, situés Rue de Varembé 3, Genève (voir un plan et les coordonnées). Les adresses e-mail des membres du personnel restent les mêmes jusqu’à nouvel ordre.
Le Conseil d’administration a aussi proposé une orientation stratégique pour la révision du manuel Sphère, laquelle entrera dans sa phase publique début 2017, et les mesures de préparation et le leadership ont déjà été mis en place.
Le Conseil d’administration a encore confirmé que Sphère se concentrera sur les principes humanitaires et l’intervention rapide, tout en reconnaissant que les standards Sphère restent pertinents dans la pratique pour la préparation et la planification de la transition.
Le Conseil d’administration a souligné l’importance de la Charte humanitaire et des principes humanitaires qui orientent les standards, tout en reconnaissant que d’autres acteurs pourraient adopter les standards pour apporter une aide redevable et de qualité en situation d’urgence.
Le réseau de points focaux Sphère continue à s’élargir ; il compte maintenant 46 points focaux répartis dans 43 pays, y compris 17 pays en proie à des situations de risque sur le plan humanitaire. Des points focaux ont été ajoutés en 2016, y compris, au Brésil, en Éthiopie, à Haïti, au Maroc, au Niger, en République Démocratique du Congo, au Sénégal, en Turquie, au Vietnam et en Ukraine.
Le Partenariat pour les standards humanitaires continue d’approfondir la collaboration entre les initiatives concernées, en soutenant les activités conjointes et le travail de proximité. Entre autres initiatives, il a permis un alignement accru à travers la révision des Normes minimales pour le relèvement économique (MERS) et des Critères minimaux d’analyse de marché en situation d’urgence (de la Cash Learning Partnership – CaLP).
Le Partenariat met aussi en œuvre une application pour smartphones pour que l’ensemble complet des standards humanitaires soient facilement disponibles aux praticiens en 2017.
Le Conseil d’administration a exprimé sa reconnaissance à Simon Eccleshall (Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge), John Plastow (CARE International), Ian Ridley (Vision Mondiale International) et Bart Witteveen (Réseau d’intervention humanitaire du Canada), qui se sont retirés durant l’année.
Le Conseil d’administration a accueilli les nouveaux membres suivants : David Fisher (Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Isabel Gomes (Vision Mondiale International), Philippe Guiton (CARE International).